À propos des petits… mais pour les grands : un blog animé par des professionnels de santé pour vous donner des clés simples et concrètes sur la parentalité.

Bisphénol, phtalates, poly et perfluorés, pesticides, parabènes font partie des centaines de perturbateurs endocriniens suspectés ou avérés qui sont invisibles mais bien présents tout autour de nous. Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques ou naturelles qui altèrent le bon fonctionnement de notre système endocrinien. Ils vont :
se substituer à nos hormones engendrant des effets plus forts ou qui ne se manifestent pas au bon moment,
bloquer l’effet attendu de celles-ci
modifier leur production naturelle.
Ces substances nocives sont responsables d’augmenter entre autres les risques d’endométriose, de fibrome utérin, de cancer du sein et de la prostate, de lymphome et leucémie, de difficultés à concevoir un enfant, de troubles du comportement, d’une diminution des points de QI, d’asthme et de maladies thyroïdiennes auto-immunes. Chez la femme enceinte il y a un risque accru d’issues de grossesse défavorables comme la fausse couche, le retard de croissance intra-utérin, la prématurité ou les malformations congénitales. D’autres effets néfastes sont fortement suspectés comme un risque augmenté d’obésité, de diabète de type 2, d’allergies, d’infertilité, de puberté précoce, de trouble du spectre autistique et de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.
La période des 1000 premiers jours est particulièrement à risque vis à vis des perturbateurs endocriniens. Elle commence dès la préconception, passe par la grossesse et va jusqu’aux deux ans de l’enfant. L’impact de ces substances ne concernera d’ailleurs pas seulement la santé de l’enfant mais également celle de ses futurs descendants.
Il y a 3 voies d’accès dans notre corps pour ces perturbateurs endocriniens : la voie aérienne avec l’air que nous respirons, la voie cutanée avec les produits que nous touchons ou mettons sur notre peau et la voie digestive avec les aliments et les boissons que nous avalons.
Certains gestes simples permettent de réduire la présence de ses perturbateurs endocriniens dans votre environnement. Vous avez le pouvoir de protéger votre avenir et celui de vos descendants en agissant dès aujourd’hui. Rien que ça !
Pensez-vous bien connaître et appliquer ces gestes au quotidien ?
A vous de jouer !
1. Dans quel contenant réchauffez-vous vos repas avec le micro-ondes ?
A. Dans une assiette ou un bocal en verre
B. Dans un récipient en plastique “sans BPA”
C. Dans n’importe quel contenant en plastique
2. Votre poêle ou casserole préférée est :
A. En inox, fonte ou céramique
B. Avec un antiadhésif non rayé
C. Avec un antiadhésif rayé ou usé
3. Vos fruits et légumes sont :
A. Issus de l’agriculture biologique
B. Issus de l'agriculture conventionnelle et lavés soigneusement avant consommation
C. Pris tels quels, sans lavage particulier
4. Dans la salle de bain, vous choisissez :
A. Des produits avec une liste d’ingrédients courte et claire
B. Des marques avec labels de qualité
C. Des produits parfumés, moussants et colorés
5. Les textiles de la maison (vêtements, draps, serviettes) sont :
A. Lavés avant la première utilisation et choisis avec labels.
B. Lavés avant usage, sans forcément vérifier les labels
C. Utilisés tels quels.
6. Vous utilisez des bougies, encens ou parfums d’ambiance :
A. Rarement ou jamais
B. De temps en temps, avec aération
C. Régulièrement pour parfumer la maison
7. Vous aérez votre logement :
A. Tous les jours, au moins 10 minutes
B. Quand vous y pensez
C. Rarement ou jamais
8. Pour le nettoyage de la maison, vous utilisez :
A. Du vinaigre blanc, bicarbonate, savon noir et/ou de la vapeur.
B. Des produits “écologiques” du commerce
C. Des produits ménagers classiques ou désinfectants
Résultats
🌿 Majorité de A – Exposition faible
Bravo ! Vos habitudes limitent efficacement les sources de perturbateurs endocriniens. Continuez sur cette voie, chaque geste compte.
🍋 Majorité de B – Exposition modérée
Vos habitudes sont déjà plutôt bonnes, mais quelques ajustements simples (dans la cuisine, la salle de bain ou le ménage) peuvent encore réduire l’exposition.
🚫 Majorité de C – Exposition élevée
Votre famille est probablement exposée à plusieurs sources de perturbateurs endocriniens. Bonne nouvelle : de petits changements au quotidien peuvent déjà faire une grande différence !
Pas de panique si votre score n’est pas parfait : l’objectif n’est pas d’être irréprochable, mais de mieux comprendre où agir.
Sur PitchouZen, nous avons créé une formation complète pour vous aider à réduire simplement l’exposition de votre famille aux perturbateurs endocriniens, sans stress ni culpabilité.
Dans ce cours en ligne, vous découvrirez des gestes concrets et des solutions réalistes pour rendre votre environnement plus sain, pas à pas.
Voici les grands thèmes abordés :
1. Comprendre pour mieux agir.
Le rôle des perturbateurs endocriniens et leur impact sur la santé
Les périodes de vulnérabilité et les principales voies d’exposition
2. Agir dès aujourd'hui.
Les travaux, l’ameublement et la décoration
L’air intérieur et la chambre
Les jouets, vêtements, couches et fournitures scolaires
Les aliments, ustensiles et matériels de cuisine
Les produits ménagers, cosmétiques et d’hygiène (adultes et enfants)
3. Penser au quotidien dans son ensemble.
Le jardin, les animaux de compagnie, les activités extérieures
Les métiers à risques et les applications mobiles à surveiller
Une formation pensée pour les parents.
Ce cours est proposé en e-learning sous forme de courtes capsules vidéos de quelques minutes, faciles à suivre à votre rythme.
En bonus, vous recevrez un guide imprimable qui résume les principaux conseils et bonnes pratiques pour chaque thème abordé.

Céline - Diététicienne spécialisée en pédiatrie.
Diététicienne, maman et passionnée de nutrition infantile, j’aime rendre l’alimentation des bébés simple, claire et déculpabilisante.

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